Discours d'Introduction


Jean-Michel Chassériaux
Directeur Général d'ERCIM


Monsieur le Ministre, Monsieur le sénateur, Monsieur le directeur de la Commission Européenne, Monsieur le directeur du STOA, chers collègues et amis.

Notre atelier se situe au croisement de deux lignes de force d'ordre très différents mais qui convergent aujourd'hui pour rendre ces journées particulièrement porteuses d'espoir.
La première c'est la relance de la coopération euro-méditerranéenne dont le point d'orgue a été la conférence de Barcelone.

La seconde c'est l'émergence de la société de l'information dont l'impact sur nos modes de vie a maintes fois été comparé à celui de la première révolution industrielle. Cette conjonction est opportune et elle constitue une chance historique car il est clair d'une part que l'Europe ne pourra continuer à se développer en ignorant son environnement le plus proche et d'autre part que les technologies de l'information constituent non seulement un moyen d'établir des liens quotidiens entre les 2 rives de la Méditerranée mais aussi de favoriser le développement économique de tous en évitant pour certains les étapes intermédiaires qu'ont connues les pays du nord de la Méditerranée.

Nous sommes ici pour réfléchir ensemble à cette transition et plus particulièrement au rôle que peut y tenir la recherche et je pense en fait tout autant aux chercheurs eux-mêmes plus qu'aux systèmes de recherche. L'approche choisie a été délibérément une approche par la demande et les services plus qu'une approche technologique. Il y a naturellement de la recherche de base à effectuer. Certains thèmes sont d'ailleurs spécifiques de la région. Je pense en particulier au multilinguisme, à l'environnement mais cette rencontre devrait être l'occasion d'explorer des domaines très divers susceptibles de donner lieu à des projets voire à des programmes qui seront par la suite portés par l'opinion et les pouvoirs publics, car cette transition vers la société de l'information ne pourra se réussir sans une sensibilisation du public et une volonté politique.

Notre programme est donc particulièrement chargé aussi je demanderais à chaque orateur de respecter scrupuleusement les temps de paroles qui lui sont impartis afin de laisser place aux questions.

Permettez-moi à présent de remercier la Commission Européenne pour son soutien, les rapporteurs qui auront la lourde tache de collecter vos idées, tous les intervenants et vous tous pour votre participation.

Je cède la parole à présent au sénateur Lafitte.